Le changement climatique est irréversible. Même dans les exercices de prospectives les plus optimistes,on peut considérer comme nouvelle norme les extrêmes climatiques qui font régulièrement la une de l’actualité. Il faut donc dès à présent anticiper les futurs possibles pour s’y adapter.
Nous entrons dans un monde de plus en plus fluctuant. Passés certains seuils de réchauffement, l’humanité pourrait perdre totalement la maîtrise de ses conséquences. Cette situation nous impose d’instituer de nouveaux principes d’organisation pour faire face à l’inconnu.
De fait, cette formation se donne trois grands objectifs. Le premier est d’acculturer aux méthodes d’anticipation des risques climatiques : comment utiliser les résultats des modèles climatiques présentés par le GIEC pour en déduire les impacts sur un territoire ou une activité économique ? Comment caractériser l’exposition et la vulnérabilité à un aléa climatique ? Pouvons-nous réellement tout anticiper ?
Le second objectif est d’offrir un panorama aussi exhaustif que possible des impacts sur les villes, l’agriculture, les infrastructures, l’industrie, la production électrique, les littoraux, les forêts, les montagnes et les outremers pour ensuite détailler pour chacun de ces territoires les grandes orientations de résilience à prendre en France.
Enfin, cette formation vise à expliciter les prérequis d’une planification résiliente à même d’organiser concrètement une réponse rationnelle à ce défi et d’une institutionnalisation de l’entraide indispensable pour faire face à l’incertitude radicale dans laquelle nous plonge le changement climatique.